PluSimiane

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Logements sociaux : des précisions, svp !

 

 

Depuis que le PLU a été adopté en conseil municipal, une effervescence légitime agite la commune. Effervescence encore alimentée par l’opacité entretenue – à dessein ? – autour des logements sociaux dévoilés plutôt qu’annoncés au terme d’une opération prétendument concertée.

 

Le Maire peut toujours regretter que ce soit toujours les mêmes personnes qui participent aux réunions organisées. Encore faut-il, au préalable, donner à celles-là une publicité suffisante pour que personne ne puisse dire qu’il n’était pas informé. Or, c’est loin d’être le cas. Donc s’il y a effectivement eu défaut de participation, celui-là découle du défaut d’information. Et qui est chargé d’informer ? Celui-là même qui, depuis la révélation du document d’urbanisme, se répand en sincères (?) regrets. Sans convaincre qui que ce soit de sa farouche volonté de concertation autrement qu’en comité coopté.

 

Mais puisque l’affaire est désormais publique et que le débat s’installe durablement, il serait peut-être temps d’éclairer convenablement la lanterne des Simianais qui, à l’évidence, sont désormais tous avides d’entendre la vérité. Pas celle du dimanche, chère à Yvan Audouard.

 

D’abord de quels logements sociaux s’agit-il ? Des PLAI (financés par un prêt locatif aidé d’intégration), réservés au plus précaires ; des PLUS (financés par un prêt locatif à usage social) les plus classiques et les plus répandus ou des PLS (financés par un prêt locatif social) destinés aux ménages dont les plafonds de ressources peuvent aller jusqu’à 130% des plafonds PLUS (de 10 908 à 28 040 €/an selon le nombre d’occupants).

 

Selon la catégorie retenue, la sociologie, on l’aura compris, sera totalement différente et la physionomie de Simiane chamboulée ou non.

 

Ensuite, la commune, le département, la Région, l’Etat sont-ils propriétaires fonciers dans le secteur de la gare où ces logements sociaux sont censés s’élever ? Apparemment non.

 

Alors, obligera-t-on, en contradiction avec l’ensemble des lois de la République (droit de la propriété, etc…) des particuliers, propriétaires fonciers, à se transformer, malgré eux, en bailleurs sociaux ? Obligera-t-on par d’inqualifiables manœuvres dilatoires ces mêmes particuliers à se défaire de leurs biens dont on aura, par le biais du document d’urbanisme, organisé la moins-value ?

 

Si tel est le cas nous sommes déjà dans l’abus de droit, l’excès de pouvoir voire la captation de biens qu’un juge, à peine saisi, aura tôt fait de condamner.

 

Enfin, affirmer publiquement – majorité et opposition municipales confondues n’en déplaise à Jean Machera – que 90% de ces logements seront en priorité attribués à des Simianais, c’est déjà s’exposer aux foudres de la loi qui, en l’occurrence, interdit l’ostracisme, le ségrégationnisme, la sélection autre que celle du plafond de ressources.

 

Et voilà pourquoi, il est urgent de connaître la nature du logement social retenu.

 

Garantir ce taux d’attribution, c’est encore pratiquer la vérité du dimanche parce que, dans chaque opération de ce type, le Département et l’Etat ont, es qualités, des quotas de logements qu’ils doivent attribuer en fonction de la seule règle qui vaille en la matière : le moins disant en ressources.

 

Alors, au-delà des circonlocutions de circonstances, la meilleure façon de préserver l’avenir de Simiane, c’est encore de jouer, sans plus attendre, la carte de la totale transparence. C’est en tout cas le souhait d’une majorité de Simianais, contributeurs et électeurs.

 

 

 

 

 



21/02/2013
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