Circulation
Le futur maillage routier
Les deux images sont issues du document décrivant le futur PLU.
Les routes qui vont desservir le nouveau quartier des Charmilles
Les nouvelles routes douces ou les travaux sur les routes existantes (vélo)
Quand nous comparons ce nouveau maillage à la carte existante nous avons donc les nouvelles routes douces en rouge
Notons aussi que dans le document nommé projet d'aménagement et de développement durable il est spécifié
"Le principe privilégié est une diffusion du flux de circulation entre plusieurs axes, sans
exclusive ni dominante."
Ce qui est évident en analysant le plan, c'est que toutes les nouvelles routes mènent vers l’avenue Charles de Gaulle et le pont, en contradiction totale avec ce qui est écrit
En revanche, une question demeure, pourquoi ne pas profiter du doublement de la voie SNCF pour créer un raccordement simple sur la RD6 au niveau du Vallat soit :
- une sortie pour ceux qui viennent de Marseille et qui pourrait alimenter les petit bosquet, la Marie Louise, ...
- une entrée en direction de Gardanne, Aix en Provence, Aix les Milles, Meyreuil, Rousset et Aubagne
Et en profiter pour aménager la sortie qui existe déjà en provenance de Gardanne.
PLU : argumentaire fallacieux
Doctement, dans le rapport de présentation, on nous explique qu’il s’agit avant tout de « déterminer avec pertinence les grands objectifs d’aménagement et d’urbanisation permettant d’élaborer un projet de territoire cohérent, en tenant compte de l’avis des différents acteurs locaux et de la population locale dans un processus de concertation effective et efficace. »
Pour la concertation, on a vu précédemment, que même le Maire n’y croit pas puisqu’il a publiquement regretté que celle-ci se soit faite en cercle restreint.
Pour retrouver, un semblant de crédibilité dans l’affaire qui agite légitimement une majorité de ses administrés, il lui faut donc maintenant tenir compte (comme écrit dans le rapport de présentation, voir supra) de l’avis des « différents acteurs locaux et de la population locale ». Et nous nous permettrons de rajouter : de l’avis de la population directement impactée par les bouleversements concoctés en concertation cooptée.
Parce que c’est cette population-là -- les 2/3 des électeurs si les chiffres contenus dans ledit rapport sont exacts – qui va en subir les conséquences et autres nuisances déjà actées.
De la même façon, la lecture du rapport de présentation nous apprend que les habitants des hauts quartiers et de la colline des Molx et son piémont représentent 1/3 de la population mais que leur environnement doit faire l’objet d’une « attention particulière ».
Existerait-il dans la commune deux catégories d’administrés : des plus égaux que les autres qu’il convient de ménager et des moins égaux qui doivent tout supporter y compris, comme écrit dans le rapport, «le conflit d’usage » déjà identifié et que l’on envisage sciemment d’aggraver encore ?...
Voilà qui mériterait débat sinon éclaircissements !
Raymond Aron qui enseignait volontiers qu’avec le même argument on pouvait faire une démonstration et son contraire doit jubiler depuis l’au-delà en lisant le rapport de présentation du PLU de Simiane-Collongue.
En effet, l’argument de thrombose circulatoire qui prévaut à la protection de hauts quartiers, tient encore quand il s’agit du village ancien et du quartier de la gare. On y reconnaît volontiers qu’ils ont déjà leur compte – et plus que leur compte -- de voitures, de trains et de nuisances corollaires. Il n’empêche, ils devront encore subir.
Jusqu’à l’apoplexie ou l’asphyxie ?... Là encore, on aimerait savoir.
Pour être informés, certes. Mais également pour dire que, lorsqu’on regarde une carte – merci Google earth ! -- la meilleure façon de rendre son âme et sa quiétude au vieux village, c’est encore d’aménager le chemin des Vignes et un accès par échangeur à la RD 6. Echangeur qui aurait, en plus, le mérite de fluidifier les communications avec la commune voisine de Bouc-bel-Air. Et ce, sans impact traumatisant sur le bâti diffus existant.
Mieux, nous serions déjà dans les prémices d’une réflexion de territoire comme nous y encourage d’ailleurs l’analyse urbanistique de la photo aérienne, plutôt que dans la réflexion forcément étriquée du cadre communal.
Enfin, le parti-pris de préserver une partie des Simianais dont on a découvert qu’ils étaient plus égaux que les autres doit-il prendre le pas sur le bon sens commun et l’impérieuse nécessité de donner un peu plus d’oxygène à la majorité des Simianais ?
Dans ce document d’urbanisme qui engage l’avenir de Simiane pour deux décennies, sommes-nous toujours dans la primauté de l’intérêt général ?...
Là encore, avant de poursuivre notre analyse sans prisme déformant ou partisan nous aimerions savoir…